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2 octobre 2019

Quels besoins pour l’industrie agroalimentaire ? L’exemple de Fleury Michon

Les notions d’interopérabilité, de connectivité mais aussi de valorisation des données sont au coeur des transformations de l’industrie agroalimentaire. Toutes innovations susceptibles de produire de la valeur ajoutée l'intéresse et sa modernisation vers l’Industrie du Futur est la source de challenges que les entreprises mécaniciennes peuvent relever.

Fleury Michon est intervenu dans le cadre du Comité de marché Agroalimentaire piloté par la FIM pour expliquer sa stratégie et ses besoins aux entreprises mécaniciennes présentes. "Nous souhaitons digitaliser davantage nos usines afin de récolter des informations en temps réel, accessibles via Internet, qui nous permettront d’accroître les connaissances de nos process", explique Arnaud Clairet, responsable industrialisation de Fleury Michon. La première vague de digitalisation a concerné les machines d’équipement associées au conditionnement sur l’emballage.

L’industriel de plus de 3 900 salariés, souhaite maintenant élargir ces technologies à la partie amont de sa chaîne de production.

En collectant des informations scientifiques de toutes typologies, Fleury Michon veut identifier : quels indicateurs sont déterminants tout au long de sa chaîne de production ? Ces nouvelles connaissances lui permettront de mieux piloter en temps réel ses process. Pour cela, les solutions proposées doivent être peu chères pour répondre aux besoins des artisans collaborant avec l’industriel.

Autre objectif : "enclencher rapidement des partenariats opérationnels avec des mécaniciens. Nous sommes prêts à servir de plateforme de test et à essayer des technologies qui vont au-delà de ce qui se fait actuellement notamment pour la collecte d’informations sur nos process et la valorisation de ces données pour des gains de productivité", affirme Arnaud Clairet.

 

Retrouvez le magazine MécaSphère de juin 2019 dans son intégralité

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